Selon les dernières perspectives économiques publiées par l’une des banques mondiales, la pandémie de COVID et l’invasion russe a accentué le ralentissement de l’économie mondiale, qui entre dans ce qui pourrait devenir une période prolongée de croissance faible et d’inflation élevée. Cela engendre un risque grandissant de stagflation. Cette dernière aurait des conséquences délétères tant pour les pays à faible revenu que pour ceux à revenu intermédiaire.
Quelle est la situation économique de l’Europe ?
Avant que la guerre n’éclate, les perspectives de l’économie des états européens étaient celles d’une expansion solide et prolongée. Pourtant, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a créé de nouveaux défis. L’inflation connaît une accélération depuis le début de l’année 2021. Elle est passée de 4, 6% au dernier trimestre de 2021 6, 1% au premier trimestre de 2022. Dans la zone Euro, l’inflation globale a flambé à 7, 5% en avril, ce qui est le taux le plus élevé de l’histoire de l’union monétaire. Cette situation devrait perdurer un certain temps. Alors, la politique monétaire fait face à un défi de taille.
Les chefs d’entreprise ont de moins en moins le moral
Le marché du travail est suffisamment solide pour faire face à la nouvelle crise. En 2021, plus de 5, 2 millions d’emplois ont été créé par l’économie de l’Union européenne. Cela a attiré près de 3, 5 millions de personnes sur le marché du travail. Par conséquent, le nombre de chômeurs a diminué près de 1, 8 millions de personnes. Cependant, malgré la situation économique actuelle, les chefs d’entreprise européens s’inquiètent de plus en plus pour leur activité future dans leurs entreprises car celles-ci encourent des risques financiers. L’indice PMI dans la zone euro a reculé de trois points au mois de juin.